3 questions à Marie-Caroline (Lousse) est une artiste spécialisée dans le chant et la musique, cela fait 2 ans qu’elle s’intéresse au monde funéraire ayant été plusieurs fois confronté à la mort. Elle s’est formée aux métiers de maître de cérémonie puis de conseiller funéraire. Pendant ses formations on lui a conseillé de prendre contact avec Syprès et elle n’en est pas déçue ! Elle apprécie participer aux LABs car elle peut échanger avec des personnalités et métiers différents afin de trouver de nouvelles formes de rituels laïques.
Qui es-tu et quel est ton métier ?
Mon nom est Marie-Caroline Revranche, j’ai un nom d’artiste qui est Lousse. Depuis une vingtaine d’année je travaille dans le spectacle vivant, plus particulièrement en tant qu’artiste intermittente du spectacle. Mes disciplines principales sont autour de la musique et de la voix mais après j’ai travaillé aussi dans des pièces qui nécessitaient d’être plus dans le corps en tant qu’interprète. Donc j’ai touché à plein d’autres formes mais essentiellement la musique, le chant et la composition. Pendant ces années, j’ai travaillé pour des compagnies mais aussi pour moi, et depuis 2 ans je me suis mise à explorer le monde funéraire parce que j’ai été confrontée à la mort plusieurs fois dans ma vie personnelle. Je suis issue d’une famille athée/agnostique et s’est posée la question de comment accompagner ces moments-là qui sont aussi importants alors qu’il y avait un vide au niveau de la ritualisation des obsèques laïques.
Comment as-tu connu Syprès ?
Je me suis donc formée dans un premier temps au rôle de maître de cérémonie funéraire et dans un deuxième temps je suis devenue conseiller funéraire l’année dernière. Entre ces deux formations, la responsable du service funéraire de Niort m’a dit qu’il se passait des choses intéressantes à Bordeaux avec Syprès et c’est une très belle rencontre.
Pourquoi est-ce intéressant pour toi de venir aux LAB ?
C’est intéressant d’échanger avec des personnalités et métiers d’horizons variés qui ne touchent pas forcément le milieu funéraire mais qui sont axés dessus et veulent proposer quelque chose de différent. J’apprécie cette idée de réfléchir ensemble alors que l’on vient de milieu très divers pour essayer de trouver des nouvelles formes de rituels laïques. Et c’est vrai que depuis le début, je n’ai pas fait tous les LABs, mais tous ceux auxquels j’ai participé m’ont beaucoup apporté.