Parmi nos chantiers de R&D phares de ces dernières années, il y a la réalisation d’études pilotes au sein d’établissements confrontés à la mort. Ces chantiers nous ont permis de mieux comprendre les besoins de ces structures vis-à-vis de l’appréhension de la mort, de partager notre expertise funéraire et ainsi mailler nos compétences. Elles sont généralement co-construites avec les établissements, et une équipe Syprès d’experts, ou non embarqués.

La finalité de ces études est double : développer de nouveaux services, d’une part, et produire de la connaissance appliquée, d’autre part. Régulièrement, il s’agit de valoriser ces connaissances appliquées ainsi documentées.

Juin 2023 a été marqué par ces temps de valorisation auprès de différentes communautés de recherche et d’expertise. C’est ainsi, que Pauline Bendjebbar, est partie sur Clermont-Ferrand les 5 et 6 juin, pour le colloque « La mort, et si on s’éduquait ? » (https://diflamor.sciencesconf.org/) et sur Nantes les 14, 15 et 16 juin, pour le congrès des soins palliatifs (https://congres.sfap.org/fr/program).

Aux côtés de chercheurs en socio-anthropologie, sociologie, psychologie, mais aussi aux côtés d’infirmiers, de psychologues, de médecins, nous avons échangé autour de plusieurs enjeux :

– aborder le sujet de la mort dans des établissements peu habitués à en parler, tels que dans les établissements médico-sociaux qui accueillent des publics en situation de handicap ;

– libérer la parole et tendre vers une démocratisation de celle-ci en dehors d’un cadre purement médical, à travers les cafés mortels, l’art, ou des supports originaux ;

– former et accompagner les professionnels confrontés à la fin de vie et à la mort ;

Nous nous sommes aussi nourris de l’expertise des professionnels et des chercheurs rencontrés qui œuvrent aussi à libérer la parole sur la mort, qui améliorent l’accompagnement des personnes en fin de vie et leurs familles, et qui réfléchissent à leurs pratiques.

Des temps importants pour valoriser le travail que nous menons au sein de Syprès, et pour s’inspirer  de ce qui se fait aussi ailleurs.