Qu’est-ce que l’ESS ?
L’ESS c’est l’acronyme d’Économie sociale et solidaire . Le concept de l’ESS désigne un ensemble d’entreprises organisées sous formes de Coopératives, Mutuelles, associations ou Fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondées sur le principe de solidarité, de coopération, de Démocratie, de primauté de l’humain sur le profit et d’utilité sociale.
Acteur économique de poids, l’ESS représente 10 % du PIB et près de 14 % des emplois privés en France. Ce secteur compte environ 200 000 entreprises et structures et 2,38 millions de salariés. Le développement de l’ESS est aussi rendu possible par un engagement fort de la société civile, sous la forme de bénévolat ou de volontariat.
En 2017, cela représentait 22 millions de bénévoles soit l’équivalent de 1,4 millions d’emploi à temps plein en France.
Le Forum mondial de l’ESS en France, à Bordeaux en 2025
Crée en 2013, le réseau est représenté dans 37 Pays aujourd’hui, et rassemble des gouvernements locaux, territoriaux et représentants de la société civile.
Les 5 derniers GSEF se sont déroulés à Seoul, Montréal, Bilbao, Mexico, Dakar. La ville de Bordeaux est donc immensément fière d’être devenue la 6ème ville à héberger ce Forum Mondial de L’ESS !
La participation de Syprès et des Coopératives de France et du Québec
Syprès et les coopératives et fédérations funéraires de France et du Québec invitées au Forum Mondial autour de 2 tables rondes :
Faire alliance pour les derniers jours : les leviers et actions de l’économie sociale et solidaire au service de la mort
Les intervenants :
- Syprès
- Osons les derniers jours heureux
- KIIF Progamme Épilogue
Cette table rond a mis en lumière l’importance des partenariats et l’émergence de la mort dans la cité qui devient un sujet en soi.
Nous avons que l’innovation et l’adaptation au plus juste de l’évolution de notre société était nécessaire afin de répondre au mieux de façon sociale et solidaire au moment de la mort d’un proche.
Reprendre le pouvoir sur l’organisation des obsèques Les
coopératives funéraires au Québec et en France
Les intervenants :
- La Fédération du Canada et du Québec FCFQ
- Coopérative funéraire de Rennes et
Fédération des Coopératives funéraires de France - Syprès
Mathieu Houlé a rappelé l’historique des coopératives et de la Fédération au Québec :
- La création des 1ères coopératives en 1942.
- Dès 1970 émerge la prise de conscience d’un vrai changement suite au rachat d’un grand nombre de petites entreprises familiales funéraires par 2 grands groupes américains.
- Développement plus important des coopératives en 1990 suite face à une situation insoutenanble de « l’exploitation du chagrin ». Le coût des obsèques était tel que certaines familles en étaient réduites à enterrer leurs défunts dans la fosse commune !
- Désormais, Les coopératives Funéraires sont devenues un acteur incontournable au Québec. La Fédération regroupe toutes les coopératives, et son objectif principal est de racheter les petites entreprises qui sont en vente pour les rendre à la communauté sous forme coopérative, inversant ainsi un système par trop capitaliste pour un modèle d’économie sociale et solidaire.
La situation de la France
En France les Coopératives et la Fédération française se sont inspirées de cet exemple, faisant le même constat puisque 2 groupes importants représentent aujourd’hui 80% de parts de ce marché.
Un début récent et non sans difficulté. L’objectif ? Challenger les gros acteurs du secteur avec peu de moyens et un modèle économique basé sur un forfait de services à la personne et non sur des plus-values sur les produits !
Créer un Coopérative est un projet énorme et certaines n’ont pas survécu. À Bordeaux la Région a aidé Syprès au départ sur l’innovation sociale. C’est ensuite le travail et la création d’un collectif qui permet
d’avancer : À ce jour, environ 400 sociétaires se sont engagés dans la Coopérative Syprès qui avance et se stabilise. La pérennité de notre modèle sera définitivement assurée lorsque nous atteindrons le seuil de 1000 sociétaires.
Quelques extraits des échanges de cette table ronde:
- Des gouvernances collectives demandent des changements de mentalités : des bénéfices redistribués, réinvestis au service du collectif.
- Devenir administrateur mais pas dirigeant
- Des coopératives citoyennes à ne pas confondre avec ce que nous appelons, nous, au Québec des confédérations de commerçants
- 1 coopérative c’est la force des liens qu’on tisse les uns avec les autres autour de ce moment si particulier qu’est la mort
- Il s’agit de l’accompagnement des familles des défunts par nos membres/sociétaires et non de la vente de cercueils
- Il s’agit de redonner le pouvoir au citoyen au moment de la fin de vie !
À l’issue de cette table ronde la Fédération du Québec a ainsi conclu :