Bien souvent, les personnes qui ne connaissent pas notre métier sont étonnées de l’augmentation des décès à certaines périodes. En effet, la mort est sujette à certains contextes : les changements de saisons, les changements de lune, les températures extrêmes, les réunions de famille telles Noël ou les vacances… participent à modifier les courbes des décès.
Cet été, la longue canicule a provoqué un nombre de décès très conséquent. À Syprès nous avons accueilli beaucoup de familles au cours de l’été. Nous avions eu une autre période intense en janvier et février.
La mort est bien un phénomène social et aussi environnemental.
Dans ces conditions, comment assurer le service funéraire, gérer les problèmes quotidiens tout en prenant le temps d’accueillir et d’écouter les familles, sachant que, parallèlement il nous faut développer le projet coopératif ? En effet, les métiers du funéraire doivent composer avec des périodes creuses et d’autres plus chargées.
La richesse des coopératives funéraires, comme Syprès, c’est de compter sur une « vie sociale » que nous menons à travers la préparation et l’animation de nos événements (cafés mortels, ciné-débats…) et le maintient des liens avec nos sociétaires. Ce sont des actions qui ne relèvent pas uniquement du quotidien qui ont besoin de temps pour se développer.