Chez Syprès, vous pouvez faire appel à un célébrant laïque pour vous accompagner et vous soutenir dans l’organisation de votre cérémonie laïque ou mixte. La célébration est particulièrement importante car le rituel permet de contenir la peine et d’aider à la recomposition des liens familiaux. Nous proposons ici de revenir sur deux compétences clés du célébrant : le travail émotionnel et la capacité à cartographier les liens d’attachement.
Le travail émotionnel fait partie des compétences clés. Le travail émotionnel renvoie à l’énergie et le temps passé à accueillir les sentiments de soi-même et ceux d’autrui. Le célébrant est en effet, confronté aux familles endeuillées qui passent par tout un panel d’émotions (tristesse, colère, sidération etc.). Ces émotions viennent parfois en résonance avec leurs propres émotions, et leurs propres vécus. Il s’agit donc pour le célébrant de développer des compétences relationnelles lui permettant d’accueillir ses propres émotions, et celles des autres, tout en gardant un certain recul et un certain discernement. Le décès d’un proche réveille parfois des souvenirs douloureux, des vécus de familles difficiles. Ces vécus et souvenirs peuvent être particulièrement présents au moment des funérailles. « Tenir le cadre » et assurer le bon déroulement de la cérémonie est donc primordial, bien que difficile.
Afin que la célébration soit un moment de recueillement et d’hommage à la mémoire du défunt, et non la scène de règlement de comptes familiaux, le célébrant doit être garant du cadre et faire preuve d’autorité. Le célébrant doit être capable de comprendre rapidement la nature et la profondeur des liens entre les proches et le défunt, et en quelque sorte, de cartographier rapidement les liens d’attachements.
Si la vie des défunts présentent parfois des zones d’ombre, la célébration peut être l’occasion de l’évoquer, ou non. Autrefois, la cérémonie était célébrée par l’officiant de culte de la communauté. Ce-dernier connaissait le défunt, sa famille, ses proches, et les liens du défunt avec sa communauté. La proximité des liens entre l’officiant et la famille lui permettait de connaître l’état des relations familiales. Avec le recul de la religion, l’éclatement géographique des familles, il est devenu plus difficile pour un officiant de personnaliser une célébration.
Avec nos célébrants nous travaillons sur le métier afin d’améliorer nos accompagnements. Nous créons les conditions (temps, organisations) permettant de comprendre les liens tissés par le défunt de son vivant avec ses proches. La formation, et en particulier la formation continue nous semblent en ce sens essentielles, et c’est pourquoi nous proposerons prochainement une programmation en ce sens.